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Triennale de Setouchi – Neuvième Partie – Teshima

Aujourd’hui, je vous emmène sur Teshima pour un petit tour de l’île fait pendant la session d’été de la Triennale de Setouchi 2019.

Cette fois-ci, je m’y suis rendu avec Dru de Hinomaple, qui était dans le coin, nous avons loué des vélos, et avons plus ou moins fait le tour de l’île. Je testais aussi ma toute nouvelle caméra GoPro. J’ai filmé le trajet en vélo depuis le port d’Ieura jusqu’au village de Karato-Oka, c’est pas forcément du grand art – et sans son, c’est même un peu ennuyeux (si vous connaissez une chouette musique libre de droits qui dure plus de 15 minutes et qui collerait bien à cette vidéo n’hésitez pas), mais si vous voulez savoir à quoi ressemble le trajet, le voici :

Nous avions loué des vélos électriques, mais comme vous pouvez le voir sur la vidéo, la montée ne fut pas toujours aussi facile que prévue (et que dans le passé). J’imagine que victimes de leur succès, les batteries de certains vélos commencent à faiblir un peu ou quelque chose du genre. Ayez ça en tête lors de votre location (à la limite demandez pour ne pas avoir de mauvaise surprise).

Nous nous sommes rendus en premier à Shima Kitchen pour être sûr d’y avoir une place, mais j’appris sur place que l’on peut maintenant réserver en ligne. Ce qui est une très bonne nouvelle dans l’absolu, mais ce jour-là, ça signifiait que même si nous étions les quatrièmes dans la file d’attente au moment de l’ouverture, notre réservation fut quand même pour 12h30.

Donc en attendant, nous sommes redescendus au hameau de Suzuri pour y voir les nouvelles œuvres d’art que je ne connaissais pas encore.

Quand on arrive sur place, on comprend de suite pourquoi Suzuri est le lieu où il semblerait que les nouvelles œuvres de Teshima vont être installées : la plage est magnifique, et c’est beaucoup plus facilement accessible que Koh.

D’ailleurs une maison était en rénovation au bord de la plage, et je ne serai pas surpris s’il s’agit en fait d’une future œuvre d’art. Je vous tiendrai au courant.

La première œuvre visitée de la journée fut donc Umitota:

Il ne s’agit pas tant d’une œuvre d’art à proprement parler que d’une maison/hôtel que l’on peut louer pour la nuit (et visiter le jour, donc je doute qu’on puisse y passer plusieurs nuits, du moins pour l’instant). Pour mémoire la Triennale de Setouchi n’est pas un festival d’art contemporain dans le sens traditionnel du terme. L’architecture y tient aussi une place prépondérante ainsi que d’autres pratiques créatives (la cuisine vient à l’esprit).

Cette maison a été rénovée et remodelée par Akira Minagawa & Shinichiro Ogata, et son intérieur est assez magnifique. Je ne serais pas contre y passer une nuit ou plus si j’en avais les moyens.

Notez que même s’il ne s’agit pas d’une œuvre appartenant à Benesse, on ne peut quand même pas prendre de photos de l’intérieur. Donc si vous voulez savoir à quoi il ressemble, ou si vous êtes tentés d’y passer la nuit, je vous invite à visiter le site officiel d’Umitota.

Si vous voulez tout savoir, la maison appartient à C.H.C. Circle House Corporation, la même société qui possède le Restaurant by the Sea et le White Dormitory (et plus). Honnêtement, je trouve un peu étrange qu’Umitota ait été incluse dans la Triennale quand les deux autres n’ont jamais fait partie d’Art Setouchi. J’ai un peu la sensation qu’elle l’a été dans un but promotionnel. Et on peut comprendre pourquoi. S’il n’est pas impossible que vous connaissiez le Restaurant by the Sea (après tout difficile de le rater quand on va d’Ieura à Karato), je présuppose aussi que vous n’avez jamais entendu parler du White Dormitory qui lui est pourtant antérieur et qui se trouve sur Teshima. J’imagine qu’inclure Umitota dans la Triennale lui donne donc la visibilité que son prédécesseur n’a pas eue. Bien sûr le fait que Circle House Corporation appartienne la sœur de Soichiro Fukutake (le grand patron de Benesse Art Site) est certainement une coïncidence.

Bon, je suis un peu mauvaise langue, il y a trois ans, Lemon Hotel avait reçu le même coup de pouce, et – à ma connaissance – il n’est pas lié à la famille Fukutake, ni à Benesse.

Notez, je ne critique pas, cela nous permet effectivement de découvrir une maison assez formidable, et je me répète mais l’intérieur est vraiment exceptionnel, même si je trouve l’extérieur un peu fade (et le jardin manquant terriblement de plantes – mais c’est peut-être parce qu’il a été achevé juste avant le début de la Triennale).

 

Tiens quand on parle de Restaurant by the Sea:

Il est vraiment très près d’Umitota, et c’est d’ailleurs là que vous mangerez si vous dormez dans cette maison.

Juste derrière se trouve Teshima Seawall House de Anri Sala que je n’avais encore jamais visitée.

Vous connaissez le refrain : il s’agit d’une œuvre appartenant à Benesse et donc je ne peux vous en montrer l’intérieur, mais entre nous je n’ai rien trouvé de bien intéressant en ce lieu, deux installations plus ou moins sonores et plus ou moins intéressantes, quelques dessins qui ne m’ont pas plus ému que ça. Et c’est tout. Bref, un lieu très dispensable pour votre visite de Teshima.

 

Continuons donc vers notre prochaine étape, quelques centaines de mètres plus haut sur la route de Karato. Un vieux et grand bâtiment qui a l’air vaguement abandonné. Il s’agit en fait d’un ancien orphelinat qui était d’une assez grande importance dans la deuxième moitié du 20e siècle. Je dois vérifier mes sources, mais je crois aue les orphelinats n’existaient pas vraiment au Japon avant l’ère Meiji. Celui-là a été fondé en 1947, après la guerre donc, et il est devenu assez célèbre car la qualité de vie qu’il offrait aux petits orphelins était bien supérieure aux autres orphelinats de la région voire du pays, Teshima justifiant une fois de plus son nom d’île d’abondance (ce que son nom signifie en japonais). Je vous en dirai plus, quand j’en saurai plus, mais quand on connait un peu les îles de Setouchi, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi elles sont des lieux idéaux pour y voir grandir des enfants.

L’orphelinat fut fermé en 2015 (ce qui me surprend, mais en y réfléchissant, je me souviens qu’il y avait effectivement encore de l’activité dans et autour du bâtiment lors de mes premières visites de l’île) et a déménagé dans la ville de Sakaide (la ville du côté Shikoku du Grand Pont de Seto). Le bâtiment resta abandonné deux ans environ, puis fut rénové par Ryo Abe (l’architecte de Shima Kitchen) et a rouvert en 2017. Il s’agit désormais d’un café, hôtel et bain public nommé Teshima Mamma (prononcez « Mam-ma »), et depuis avril, on trouve à ses pieds un petit terrain de jeux faisant partie de la Triennale sous le nom de Korogaru Park in Teshima et qui fut conçu par Kohei Izutsu & Daiya Aida.

Teshima Mamma était malheureusement fermé ce jour-là.

Ce petit parc est censé « stimuler l’imagination » mais je dois avouer que je le trouve un peu décevant avec un sacré air d’inachevé. C’est peut-être un projet à long terme (mais j’ai comme un doute) et je suis sûr que des enfants y trouveront leur compte, mais… Voila quoi…

Le terrain de jeux et l’ancien orphelinat.

Le parc possède un élément qui a un certain succès. Un mur, apparemment un ancien barrage (le parc lui-même étant un ancien réservoir d’eau), sur lequel on peut écrire avec les craies qui sont fournies à l’entrée.

Malheureusement le mur a été pris d’assaut par les troubles qui se déroulent dans une autre partie de l’Asie en ce moment :

Je ne sais trop qu’en penser. Enfin, que les choses soient claires, je soutiens de tout mon cœur les manifestants de Hong Kong (et si mon opinion avait une quelconque importance sur le sujet, je suis totalement pour une indépendance de Hong Kong, mais espérons que ce soient les Hongkongais qui pourront éventuellement décider de leur destin, pas moi, et surtout pas Beijing non plus). Ceci étant dit, je ne sais pas si la Triennale de Setouchi est le lieu adéquat pour y exporter le conflit. Hmmm…

 

Bon, il était temps de retourner à Karato-Oka. Comme il nous restait encore un peu de temps avant le déjeuner, nous nous sommes rendus dans quelques lieux familiers et un peu moins familiers.

 

En commençant par la source de Karato à qui l’on doit en partie le surnom et la réputation de Teshima. Il est dit que son eau est l’une des meilleures de la région, au point que quand l’île eut enfin l’eau courante, pas mal de résidents de Karato continuèrent à aller chercher leur eau à la source pendant un certain temps. Elle est toujours potable, donc n’hésitez pas à vous ravitailler en eau quand vous y passerez (à la fontaine, hein, pas dans le bassin) chose que je fais à chaque fois ou presque.

L’eau sert aussi à alimenter les rizières en aval.

Juste à côté de la source (en fait la source en fait maintenant plus ou moins partie) se trouve l’une des œuvres les plus anciennes du festival, il s’agit de Particles in the Air de Noe Aoki que je vous ai déjà assez souvent montrée.

Ah oui au fait. La plupart des visiteurs qui découvrent cette œuvre pour la première fois, vont juste prendre cette photo ⮭ et continuer leur route en passant que ce n’était pas très intéressant.

C’est parce qu’ils ont commis l’erreur principale qu’il ne faut pas commettre quand on visite les îles de Setouchi et que je vois de plus en plus être commise. C’est de passer d’œuvre en œuvre à toute vitesse, pour essayer d’en voir le plus possible en le moins de temps possible. Hier encore, quelqu’un me disait très fièrement qu’il avait réussi à visiter Takamijima et Honjima dans la même journée. Bien lui en prenne. Je vous parie ce que vous voulez que dans une semaine il ne se souviendra ni de l’une ni de l’autre.

Quand vous visitez la Triennale de Setouchi, ses îles, ses œuvres, prenez votre temps !

N’essayez pas d’en voir le plus possible, essayez d’en voir le mieux possible.

Et Particles in the Air est l’exemple parfait. L’intérêt de l’œuvre ne vous apparaîtra que si vous vous arrêtez, si vous vous approchez, si vous la décortiquez sous toutes les coutures et tous les angles.

Voyez plutôt à quoi elle peut ressembler si on s’y attarde :

Il ne faisait même pas beau ce jour-là.

Et qu’est-ce que ça représente ? Ce que vous voulez. J’aime bien imaginer que c’est un terrain de jeux pour fées, mais je ne veux pas influencer votre interprétation de la chose.

Juste à côté de Particles in the Air se trouve un lieu où je voulais me rendre depuis longtemps et qui était enfin ouvert (depuis deux ans, il semblerait qu’il décide de fermer les jours de ma venue).

Il s’agit d’Usaginingen Theater (le théâtre de l’homme-lapin). Il est totalement indépendant de la Triennale de Setouchi et est tenu par un couple d’artistes venus sur s’installer sur Teshima après avoir voyagé de par le monde. Je les suis sur les médias sociaux, nous avons même des amis des communs, mais nous ne nous sommes malheureusement encore jamais rencontrés.

Ce ne fut pas non plus pour ce jour-là, la représentation du jour était pour 13h30, mais Dru devant rentrer tôt à Takamatsu, nous ne pouvions attendre jusque là. Ce sera encore pour une prochaine fois.

 

L’heure du déjeuner approchait enfin. Allez hop, direction Shima Kitchen.

J’avoue, je trouve Shima Kitchen un peu bizarre avec son nouveau toit tout clair. C’est pas que je ne l’aime pas, je pense que c’est juste que je n’y suis pas habitué. Si vous découvrez le lieu pour la première fois, ça ne doit pas vous interpeller plus que ça, mais sachez que jusqu’à présent le toit avait toujours été marron très sombre, de la couleur des murs du bâtiment, donc la différence est notable (si vous voulez voir à quoi il ressemblait avant, cliquez sur le lien). Notez aussi que les tuiles étant de bois, elles sont changées tous les deux ou trois, d’où le nouveau toit.

À l’intérieur, rien n’a changé, et je fus même surpris de trouver que le lieu ne donnait pas la sensation d’être plein à craquer comme je le craignais, et nous n’avons pas non plus eu la sensation d’être poussés vers la sortie (sauf erreur de ma part, on a une heure pour manger ce qui est plus ce que dont vous aurez certainement besoin). En d’autres termes, le système de réservations actuel fonctionne à merveille (je me souviens qu’il y a trois ans, j’avais trouvé l’ambiance du lieu un peu plus tendue et j’avais peur qu’il ne devienne victime de son succès – une peur que j’ai tout le temps pour Teshima, le fait qu’elle soit devenue célèbre la change quand même pas mal).

Si vous n’êtes pas familiers avec Shima Kitchen sachez qu’il s’agit d’un restaurant ouvert en 2010 pour la première Triennale et géré en collaboration avec la population locale, les bénévoles de Koebi et l’Hôtel Marunouchi de Tokyo. Sans oublier le bâtiment lui-même, conçu par Ryo Abe qui a rénové et remodelé une vieille bâtisse pour en faire cette petite merveille pour laquelle il a gagné pas mal de prix, il me semble.

À l’intérieur, la nourriture que l’on y mange provient entièrement de l’île. Il n’y a que deux menus, le « Shima Kitchen Set » (essentiellement poisson et légumes) et le « Keema Curry Set » (un curry japonais) dont le contenu exact varie selon la saison, et qui ont la particularité d’avoir été conçus en collaboration entre des chefs de l’hôtel tokyoïte et des femmes de l’île. Vous les retrouverez en cuisine.

En plus de servir une cuisine fraîche, locale et délicieuse, Shima Kitchen est, à mon avis, l’un des lieux importants de la Triennale parce que c’est un exemple parfait de ce qu’une revitalisation par l’art signifie. Ce n’est pas juste une question de faire venir des touristes sur l’île, il s’agit aussi de tirer avantage des atouts de l’île pour développer quelque chose de durable et de respectueux de la culture locale. Elle est tout aussi importante pour Teshima que peut l’être le Teshima Art Museum, voire même plus importante pour la population locale.

Mon repas de ce jour-là (il y avait aussi du riz, hors cadre)

 

Ensuite, nous dûmes faire un choix. Aller à Karato-hama ou aller à Koh car nous n’avions malheureusement pas le temps pour les deux. Comme nous avions des vélos et que la pluie ne menaçait plus, nous avons décidé de nous rendre à Koh, surtout parce que sur la route (et à Koh aussi), l’on trouve certains des plus beaux paysages de la région.

Détail de graphie. J’écris « Koh » parce qu’il s’agit d’un « o » long. La graphie habituelle en romaji est plutôt « Kou » mais ça pousse à une mauvaise lecture pour qui ne connaît pas le japonais. En français on écrit parfois Kō, mais avouons que ce n’est pas pratique à taper, et personnellement je n’ai jamais aimé remplacer le macron (oui c’est le nom de ce trait) par un accent circonflexe comme le font parfois certains francophones, donc pas de Kô sur ce blog. Le « oh » est moins fréquent pour représenter ce son, pourtant je trouve qu’il colle bien.

 

Arrivés à Koh, nous sommes allés visiter Eight Million Lab de Sputniko!

Je me souviens ne pas l’avoir beaucoup aimé lors de ma première visite, il y a trois ans. Cet été, ça devait être ma quatrième, et j’avoue que je commence à l’apprécier. De plus, j’ai découvert lors de cette visite que le faux labo n’était pas complètement faux : l’incubateur et les papillons qui vivent dedans et à côté sont vrais et sont vivants !
À part ça, vous connaissez la chanson, c’est une oeuvre de Benesse, donc pas de photos à l’intérieur.

Si vous n’êtes pas familiers avec le lieu, le concept est intéressant. C’est un lieu qui est à la fois un vrai-faux sanctuaire et un (faux) laboratoire scientifique. Le but est de recréer les mythes japonais grâce à la science. En l’occurence, il a été créé (pas dans ce labo-ci, mais dans un vrai labo ailleurs) un « vrai » fil rouge du destin. Des vers à soie ont été modifiés génétiquement avec de l’ADN de corail rouge (pour la couleur) et de l’oxytocine (parfois appelée l’hormone de l’amour). Le fil à soie produit est effectivement rose et pas blanc. Je ne sais quels effets son contact provoque.

Et si vous ne pouvez vous rendre au Eight Milion Lab, sachez que la vidéo bien rigolote qui y passe en boucle est disponible sur Youtube (mais si vous pouvez y aller, c’est mieux de la découvrir sur grand écran) :

 

Notre dernier arrêt de la journée (et la raison principale pour laquelle je voulais me rendre à Koh) était d’admirer une dernière fois Distant Memory de Chiharu Shiota. Ça fait des années que j’entends que l’installation va être démontée, l’automne dernier quand je l’ai vue grandement endommagée après le passage d’un typhon, j’ai pensé que c’était fini pour de bon, mais à ma grande surprise, elle a été réparée cette année, mais pour ce qui est bien un baroud d’honneur. Elle sera démontée après la fin de la Triennale, cette fois c’est officiel.

L’une des toutes dernières fois que je passe dans ce tunnel (deux visites sont prévues à l’automne donc espérons que ce n’était pas la dernière) :

À l’intérieur, une surprise (je mens, si vous avez lu n’importe quel guide ou sire officiel, c’est annoncé, limite c’est Distant Memory la surprise) : les travaux préparatoires de Chiharu Shiota, rejointe cette fois-ci par Tsuyoshi Tane, pour l’oeuvre qu’ils vont passer les trois prochaines années à construire sur ce site.

De quoi va-t-il s’agir ? Aucune idée, mais j’espère vraiment qu’ils viendront régulièrement travailler sur le site (pas juste une oeuvre créée en studio et installée dans trois ans), et j’espère que j’aurai plus souvent l’occasion de me rendre sur Koh que jene l’ai eue au cours des trois dernières années.

Je vous laisse essayer de deviner de quoi il va être question, j’en sais à peu près autant que vous.

 

 

Comme mentionné précédemment, l’heure de rentrer à Takamatsu plus tôt que d’habitude approchait et nous dûmes donc nous résoudre à interrompre nos visites et à retourner au port d’Ieura.

Nous ne nous sommes pas arrêtés à Needle Factory de Shinro Ohtake, mais j’ai pris une photo depuis la rue pour vous donner une idée de à quoi ça ressemble (je suis pas exactement fan) :

Au passage, vous n’êtes pas sans savoir que Benesse est parfois un peu pénible avec son interdiction de prendre des photos. Parfois, j’approuve totalement (honnêtement, s’il était possible de prendre des photos dans le Teshima Art Museum ou dans le Chichu Art Museum, ça tuerait ces lieux, ce que l’on y fait étant tout aussi important que ce qu’il y a), mais bien d’autres fois (les Art Houses par exemple) je trouve vraiment qu’ils abusent. Et avec Needle Factory, on atteint l’absurde. Il est interdit de prendre des photos à l’intérieur, mais pas depuis la rue bien entendu.

Notre tout dernier arrêt de la journée est une « oeuvre » assez singulière. Il s’agit de Teshima Islandscape de Koji Kakiuchi.

Qu’en dire ? Que c’est juste un échaffaudage avec des bancs qui vous permettent d’apprécier la vue du port d’Ieura sous un angle un peu inhabituel. Pas trop sûr en quoi c’est de l’art (et pourtant j’ai une définition très vaste de la chose), mais il est vrai que la vue de la mer est bien plus belle que pas mal de « vraies » oeuvres d’art de par le monde. Peut-être est-ce ce que l’artiste nous dit ici ?

J’essaierai de vous en dire plus quand j’y serai monté. Le lieu était fermé pendant l’été, à cause des risques de coups de chaleur, je crois.

Voila, voila, c’est tout pour aujourd’hui. La suite plus tard. J’essaierai de poster encore un peu avant la fin de la Triennale, mais je ne peux rien promettre.

En attendant, si vous ne les avez pas encore tous lus, vous pouvez lire les articles précédents dont voici la liste :

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2 commentaires sur “Triennale de Setouchi – Neuvième Partie – Teshima”

  1. Le show d’usaginingen est absolument fantastique , et reste un enorme souvenir , ca merite le voyage sur teshima seulement pour ce soectacle !

    1. Oui, je crois que je vais devoir faire le voyage exprès tôt ou tard, parce que comme je disais, chaque fois que je vais sur Teshima ces temps-ci, soit c’est fermé, soit j’ai pas le temps.

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