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When You Think of an Island [Wood] [Path] [Fountain]

 

Aujourd’hui, je vous présente l’une des œuvres les plus WTF du Setouchi International Art Festival.

En fait, elle n’est pas si bizarre que ça quand on lit sa description dans le guide, mais malheureusement le résultat est loin d’être impressionnant (au point que j’ai failli ne pas en parler du tout, pour finalement finalement me raviser). En plus ça m’embête vraiment de ne pas en dire du bien parce que l’artiste, Rika Aki, est originaire de Shōdoshima et j’imagine qu’elle devait être super fière de présenter un projet sur son île natale.

Pourquoi donc When You Think of an Island [Wood] [Path] [Fountain] (島─人が島を夢想するとき「森」「径」「泉」 – Quand On Pense à une Île [Bois] [Chemin] [Fontaine]) est-elle assez décevante?

Bon déjà, il y a un problème certain d’échelle. Comme vous l’avez déjà vu, les œuvres en extérieur de Shōdoshima, dans la campagne entre Hitoyama et Nakayama sont plutôt grandes : pensez à Straw Art ou House of Shōdoshima si vous avez oublié ce que je veux dire). Or, même si When You Think of an Island est composée de trois parties distinctes, ces parties sont bien trop petites, perdues ainsi au milieu des rizières de l’île. Et déjà, cela ne joue pas en faveur de l’oeuvre.

Par exemple, la première partie est là sur la photo :

Vous voyez ce que je veux dire ?

 

 

Quand on s’approche un peu on découvre cette espèce de mini-cabane perchée sur un cannelier. Pas exactement fascinant.

 

 

Ce n’est qu’en montant les quelques marches de l’échelle que l’on comprend enfin de quoi il en retourne :

 

En regardant dans la boîte (je ne suis pas sûr que cela se ressente vraiment sur la photo) on a l’impression – de par le reflet – de regarder la côte d’une autre île, alors que nous sommes bel et bien à l’intérieur des terres. Sympa, mais pas grandiose non plus.

Quand on continue sa route, quelques dizaines de mètres plus loin, on tombe sur ça :

 

 

Si on s’approche un peu, on voit qu’il s’agit de boites sur le sol et de trucs (à défaut de terme plus approprié) dans les arbres.

 

En lisant le guide on comprend un peu mieux, puisque les boîtes et les trucs sont censés s’illuminer au passage des visiteurs, des animaux et de toutes les autres choses passant devant les capteurs installés tout autour.
C’est censé fonctionner de jour aussi. Pourtant, je ne sais pas s’il y avait trop de soleil (pas exactement ce jour-là pourtant) ou si le dispositif était cassé, mais je n’ai aucun souvenir de lumières émanant de ces éléments. (peut-être que j’ai un vague souvenir de petites lumières, mais presque 6 mois plus tard, je ne pourrais ni confirmer, ni infirmer, bref, ce n’était pas très marquant).
Dommage.

Finalement, la troisième partie se situe à flanc de colline, derrière le théâtre de Kabuki de Nakayama. C’est une installation assez sympa, des coquillages de la région (et d’Okinawa précise le guide) suspendus en grappes à un arbre au-dessus d’une ancienne fontaine et qui font office de carillons au gré du vent.

 

 

Or souvenez-vous, ce jour-là, pas la moindre brise, ce qui nous valut de ne pas pouvoir profiter de Voices of the Disappeared People non plus (située juste en contrebas). Mais bon, dans ce cas précis, nous avons au moins pu profiter du magnifique paysage en montant cette colline :

 

 

(et je l’avoue c’était surtout pour vous montrer cette dernière photo que j’ai finalement décidé de parler de When You Think of an Island – oui, je sais, j’aurais pu me contenter de poster uniquement celle-ci avec une légende du genre « la Campagne de Nakayama« )

 

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