C’est l’hiver en ce moment, et c’est un hiver assez froid. Trop froid pour aller se balader sur les îles et ce genre de choses des jours-ci. Alors le week-end, quand on en a marre de rester à la maison, on chercher de nouvelles choses à faire… Et tant qu’à faire, si c’est en plus des choses plus ou moins intéressantes pour vous en parler ici, c’est encore mieux (et oublions deux minutes que j’ai des dizaines d’articles en attente qui prennent la poussière).
Et donc samedi dernier, nous sommes allés ramasser des fraises. Rien de bien incroyable me direz-vous, mais en fait c’était une chose assez unique.
Je m’explique.
Nous sommes donc allés dans le quartier d’Iida, dans l’ouest de Takamatsu. On y trouve un producteur de fraises du nom d’Ichigo-ya qui a développé une pratique intéressante (oui bon, elle existe peut-être ailleurs au Japon) dans sa Sky Farm. Mais avant d’aller plus loin, si le nom Ichigo-ya vous fait penser à quelque chose, par exemple à un magasin sur Teshima servant tout un tas de desserts à la fraise, ce n’est absolument pas une coïncidence. Il s’agit de la même entreprise.
Dans les deux cas, il y a une boutique/café où l’on peut manger tout un tas de glaces, tartes et autres desserts à la fraise. Dans les deux cas, ils font pousser eux-mêmes leurs fraises, mais à Iida, on peut aussi, non seulement visiter les serres où celles-ci poussent, mais on peut carrément se servir et y manger des fraises à volonté !
Après vous être délestés de quelques yens, vous aurez accès libre à une partie de la production et vous pourrez manger autant de fraises que vous le souhaiterez pendant 40 minutes. En temps normal, je trouve ça assez cher (800 yens pour les moins de 6 ans, 1200 yens entre 6 et 12 ans, et 1600 yens au dessus), mais nous étions tombés sur une promo nous permettant de nous gaver de fraises tous les quatre pour seulement 1000 yens. On s’est pas gênés.
Je n’étais jamais entré dans une serre. J’avoue que la sensation est assez intéressante. Il devait faire 3 ou 4 degrés dehors, et plus de 15 degrés sous la serre. Pas déplaisant.
Et pour ceux d’entre vous qui s’étonnent de trouver des fraises en janvier, sachez que pour une raison que j’ignore (climat ? différentes variétés de fruits ?) on trouve des fraises pratiquement tout au long de l’hiver et du printemps au Japon, et d’ailleurs, c’est exactement ce que veut dire le nom : Ichigo = Un et Cinq = de janvier à mai !
Une dernière chose, la plupart des fraises que vous voyez sur les photo (sauf une) sont d’une variété qui s’appelle Sanuki (donc d’ici). Par contre, je ne sais pas si elles viennent traditionnellement de la région et si c’est une variété récente, mais c’étaient pratiquement les seuls qui étaient mûres (et encore pas toutes). Elles sont vraiment délicieuses, très sucrées et sans l’acidité qu’ont certaines variétés en Europe, et elles sont d’une taille plus que conséquente.
Bon je vous laisse avec quelques photos, une petite vidéo et un invité surprise.
En savoir plus sur Ogijima
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Le paradis pour les enfants (bon ok aussi pour les parents) !
C’est vrai que la sortie n’est pas donné, mais vu qu’on ne doit pas la faire toutes les semaines, ça s’envisage 🙂
C’est clair que ça fait un peu cher la fraise. La seule raison pour laquelle nous y sommes allés, c’était parce qu’il y avait cette promotion.
En même temps, je pense que le prix élevé sert à limiter le nombre de personnes, s’il y avait foule, c’est toute la production qui s’envoilerait ainsi. Là, il n’y avait presque que nous : deux jeunes femmes sont parties peu après notre arrivée, et trois autres sont arrivées peu avant notre départ. Surtout surtout des jeunes femmes qui s’adonnent à cette pratique. 😉
Ah oui, j’avais oublié de préciser, il faut prendre rendez-vous (une fois de plus pour éviter que trop de gens soient là en même temps).