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Cérémonie du Thé

Hier matin, Thierry, 康代 et moi, accompagnés de Nobuko-san, avons eu l’honneur d’être les invités d’un Sukiya, une maison de thé, dans Takamatsu.
Nous avons donc eu l’honneur d’assister à une vraie cérémonie du thé, chose que je ne pensais jamais faire. C’était sans compter sur Mme Ozaki et Shikoku Muchujin qui nous ont permis d’avoir cet immense privilège.
Étant totalement novice en la matière et n’ayant pas le temps (ni l’énergie, on ne dirait pas comme ça, mais ce voyage est épuisant, surtout avec la crève) de faire des recherches, je ne vais pas me lancer dans de longues explications, je laisse Thierry, fin connaisseur, les faire à ma place sur son site.
Voici toutefois quelques photos (pas vraiment réussies, j’étais plus concentré sur ce qui se passait autour de moi que sur mon appareil) et quelques commentaires éventuels.

 Malgré la relative modernité de cette pièce, sachez que tous les ustensiles utilisés peuvent eux être plus ou moins tous considérés comme des antiquités.
 Des fruits confits que l’on mange avec le thé.
 Chujo-sensei, le maître du Sukiya. 
Quelqu’un de très accueillant et de sympathique,
qui nous a appris le secret du cérémonie du thé réussie.
Il ne s’agit pas de tout réussir à la perfection,
mais simplement de passer un bon moment avec d’autres gens.
Si vous vous demandiez pourquoi il y avait un trépied quatre photos plus haut, en voici la raison. Nous avons été filmé par une équipe de journalistes. Thierry était habitué, c’était presque son lot quotidien à lui et ses compagnons de route, mais pour moi ça faisait drôle.
Thierry inspecte la finesse des laques. 
Cette dernière pièce, comme vous le voyez est plus sombre,
c’est parce qu’il s’agit d’une pièce de thé rustique, sans électricté et construite entièrement en éléments naturels (bois, papier, torchis, etc).
Un lieu irréel et exceptionnel.

Ce fut une expérience plus que fascinante et mémorable. On peut apprendre tant de choses dans des livres et autres moyens (et nous savons tous que c’est ma source première d’informations), mais rien ne peut dépasser l’expérience vécue quand il s’agit d’apprendre une nouvelle culture, que ce soit dans la vie quotidienne ou dans certains éléments comme celui-ci. Merci encore à tous les gens sans qui cela n’aurait pas été possible, Ozaki-san et Chujo-sensei en tête, sans oublier Sato-san et 康代 qui dût s’improviser traductrice alors qu’elle n’était pas du tout préparée pour.

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