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L’œuvre d’aujourd’hui est peut-être l’une des plus étranges du Festival. « Étrange » n’est peut-être pas le terme exact. Ou alors « étrange » dans le sens où je m’attendrais à voir une telle œuvre, d’abord à une plus petite échelle – ici elle occupe une grande maison, plus une petite remise – et surtout ayant été réalisée par un étudiant en arts plastiques n’ayant pas tout à fait fini sa crise d’adolescence, pas provenant d’un homme de 62 ans exposant dans un festival tel que le Setouchi International Art Festival. En effet, Birth-Sex-Life-Death-House-Legend in Ogijima (誕生─性─生─死─家─男木島伝説 – Naissance-Sexe-Vie-Mort-Maison-Légende à Ogijima) de Yoshio Kitayama (北山 善夫) est une oeuvre assez tourmentée et dont le but, voire le concept – le mot est lâché – m’échappe un peu.

Pour reprendre la description du guide officiel : les thèmes de la vie et de la mort sont des thèmes sur lesquels Kitayama se base souvent pour trouver son inspiration et dans le cas présent, c’est la légende du sanctuaire Shinto situé à quelques encablures de là, celui en haut de la colline, qui l’aurait inspiré. Il s’agit du Toyotama-hime Jinja (豊玉姫神社), temple où, dans le temps, les femmes enceintes de la région se rendaient pour garantir un accouchement sans problème.
Personnellement, je ne saurais dire si j’ai aimé l’œuvre ou pas. Un peu des deux peut-être : je lui trouve un certain manque d’originalité, voire de maturité, mais elle a une force évocatrice que l’on ne peut lui enlever. En tout cas, elle dénote assez sur Ogijima où presque toutes les autres œuvres ont une dimension ludique et/ou sociale.
Pour terminer, je dirai que l’œuvre est multiple comme vous allez le voir ; elle s’étendait sur deux bâtiments, un petite remise et une assez grande maison dont cinq pièces sur deux étages étaient utilisées pour celle-ci.
Je me passerai plus ou moins de commentaires pour le reste de l’article et vous laisse « visiter » la chose par vous-même :
La Remise

En entrant dans la maison

La pièce à gauche en entrant

La pièce sur la droite en entrant
(à première vue, on aurait dit une pièce normale si ce n’était pour quelques détails)
À l’étage
Toujours à l’étage :
Voila, c’est tout pour aujourd’hui.
Alors ? Vos impressions ?

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