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Voici la troisième (et pour l’instant dernière ?) partie de ma petite série d’articles sur la Onba Factory, mon œuvre préférée du Setouchi International Art Festival.
Pour mémoire vous pouvez consulter les deux premières parties ici et .
Pour cette troisième partie, je vais donc vous parler des My Onba, quoiqu’il n’y ait finalement pas grand-chose qui n’ait pas déjà été dit à leur propos dans les deux premiers articles.
Les photos et les croquis des My Onba
dans le bâtiment principal de la Onba Factory.

Donc pour faire bref : les My Onba sont les Onba appartenant aux habitants d’Ogijima (des vielles femmes pour la plupart, apparemment, les hommes n’utilisent pas vraiment les Onba si j’ai bien compris) et que ces derniers ont généreusement confié aux membres de la Onba Factory et ensemble – propriétaires et artistes – ils ont conçu de nouveaux Onba réalisés à partir des pièces de chaque Onba d’origine (une rénovation quoi). Le résultat ? De beaux Onba originaux et uniques un peu partout sur l’île (Yoshifumi Ōshima nous informa que ses collègues et lui en réalisèrent une trentaine environ tout au long du Festival, ils travaillaient encore sur un certain nombre quand nous nous y sommes rendus). J’ai déjà dit tout le bien que je pensais de cette démarche, et du résultat : de l’art créé en collaboration avec la population locale et qui continuera à faire partie intégrante de l’île bien après la fin du Festival.
Je n’ai pas grand-chose à rajouter, juste partager avec vous mes trouvailles dans les rues d’Ogi-chō.
Le tout premier My Onba que je croisai au détour d’une ruelle.

 

Même la postière a son My Onba.

 

D’ailleurs, je le recroisai quelques jours plus tard au Sunport de Takamatsu
avec le courrier du jour en partance pour Ogijima.

 

Celui-ci était « abandonné » (de manière très temporaire je présume)
dans le sanctuaire Toyotama-hime en haut d’Ogi-chō.

 

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